Comment j’ai abandonné mon rêve de Mini-Transat

La Mini-Transat, c’est souvent le rêve d’une vie. Ou le tremplin pour devenir skipper professionnel dans la course au large : « Passe ta mini d’abord ». Jeunes, retraités, venant de tous les horizons, cette course mythique est vécue de manière unique par chaque skipper avec sa règle des 80% de galères et 20% de surfs endiablés sous spi. Une classe qui voulait rendre la course au large accessible et être un véritable laboratoire architectural, avec beaucoup d’entraide et de débrouillardise, ce fameux « esprit mini ». Monter un tel projet, c’est une implication totale, de soi et de ses proches. On entend souvent parler des récits de la Mini-Transat, cette traversée finale qui clôture souvent les projets Mini et ouvre à d’autres. Mais on parle peu de ceux qui arrêtent avant, et de leurs raisons, qui sont toutes autres que de la démotivation. Une des membres de SEAtizens avait monté un projet Mini 6.50 avec pour objectif de réaliser la Mini-Transat 2025, et raconte aujourd’hui comment elle a abandonné son rêve.

The famous project

Enquête : Quelle place pour les femmes dans le monde de la voile ?

Peu de femmes dans la course au large, peu de femmes en général dans le milieu maritime, les chiffres le montrent. Pourquoi il y a-t-il si peu de femmes dans le milieu de la voile ? Pourquoi les jeunes filles interrompent-elles malgré elles leurs parcours dans la voile, laissant parfois passer des opportunités professionnelles ? Activité sportive de loisir, pouvant devenir un métier de passion, SEAtizens a décidé de questionner le modèle sociétal, les pratiques et les infrastructures des clubs de voile afin de trouver des éléments de réponse.

Pauline en Mini épisode 1 : Des rêves plein la tête

La Mini Transat, j’en rêve depuis le printemps 2019…

Mais la Mini Transat, c’est quoi ? La Mini Transat est un projet qui se monte entre 1 an et demi et 5 ans, dont l’objectif est de réaliser une transatlantique en solitaire à bord du plus petit voilier de course au large : un Mini 6.50. Le départ est donné tous les 2 ans aux Sables d’Olonne pour rejoindre la Guadeloupe, avec une étape aux Canaries. Aujourd’hui, trop peu de femmes prennent le départ, alors que la voile reste l’un des rares sports où hommes et femmes concourent sur un même classement.