La Mini-Transat, c’est souvent le rêve d’une vie. Ou le tremplin pour devenir skipper professionnel dans la course au large : « Passe ta mini d’abord ». Jeunes, retraités, venant de tous les horizons, cette course mythique est vécue de manière unique par chaque skipper avec sa règle des 80% de galères et 20% de surfs endiablés sous spi. Une classe qui voulait rendre la course au large accessible et être un véritable laboratoire architectural, avec beaucoup d’entraide et de débrouillardise, ce fameux « esprit mini ». Monter un tel projet, c’est une implication totale, de soi et de ses proches. On entend souvent parler des récits de la Mini-Transat, cette traversée finale qui clôture souvent les projets Mini et ouvre à d’autres. Mais on parle peu de ceux qui arrêtent avant, et de leurs raisons, qui sont toutes autres que de la démotivation. Une des membres de SEAtizens avait monté un projet Mini 6.50 avec pour objectif de réaliser la Mini-Transat 2025, et raconte aujourd’hui comment elle a abandonné son rêve.