Edito : Cela va sans dire…

mais tellement mieux en le disant

Il y a quelques jours SEAtizens s’est fait l’écho d’une tribune signée par 70 des plus grands marins français qui rappelaient « l’inconditionnalité du sauvetage en mer ». Un texte clair, concis et précis qui expliquait en substance que le devoir de tout être humain est d’aller au secours de celui qui se noie. Une évidence. Et pourtant…

En partageant cet appel sur notre page Facebook, nous voulions juste rappeler le principe de solidarité des gens de mer. Là encore, un truisme pour nous. Mais voilà : une avalanche de commentaires nous est parvenue en quelques heures seulement. Cette publication a touché un nombre de personnes inhabituel et engendré des centaines d’interactions, bien au-delà des résultats qu’obtiennent nos partages habituellement. Pourtant le sujet n’était absolument pas polémique. Il s’agissait simplement – comme le soulignait l’appel des « 70 marins solidaires » – de réaffirmer que nous sommes des êtres dotés d’une conscience et qu’on se doit de venir en aide à ceux qui sont en danger. Quels qu’ils soient. D’où qu’ils viennent. Quelles que soient les motivations qui les ont amenés à se retrouver en détresse. 

Tous ceux qui ont un jour navigué, le savent… Encore plus ceux qui ont fait naufrage ou ont dû demander assistance ! Et c’est souvent le premier cours que nous avons suivi en école de voile : celui sur la sécurité où l’on nous apprend que s’il y a un « Mayday », on arrête tout pour porter immédiatement assistance. C’est le cas si on est en pêche, en course ou simplement en croisière… On sauve la ou les vies en danger et après, et seulement après, on peut – si l’envie nous en prend – polémiquer sur les réseaux sociaux et imaginer ce qu’il faudrait faire pour éviter de telles situations.

Nous n’avons pas, chez SEAtizens, la prétention d’avoir la solution aux problèmes géopolitiques. Notre propos – comme le précise notre charte – est de rappeler les droits et les devoirs des gens de mer. Et c’était précisément notre but en faisant écho à cette chronique.

Merci à tous ceux (et ils sont heureusement bien plus nombreux que les « haters ») qui ont compris cette chronique, qui l’ont partagée et aimée.

Retrouvez la chronique « l’appel de 70 marins solidaires »

Jean-Christophe GUILLAUMIN – rédacteur en chef de SEAtizens.

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