L’Union européenne décide de fermer 87 zones en Atlantique nord-est à la pêche en eaux profondes. Une nouvelle mesure qui intervient suite à l’appel de 180 scientifiques du monde entier à interdire les méthodes de pêche destructrices. Mais cela suffira-t-il à préserver la biodiversité des fonds marins ? Comment les Etats tentent-ils de mettre fin à cette piraterie moderne ?
Un traité international sur la pollution plastique
Il y a tout juste un mois s’achevaient des négociations sous l’égide des Nations unies pour aboutir à un traité international sur la pollution plastique. Cette idée, lancée initialement par le WWF, la fondation Ellen MacArthur et le Boston Consulting Group, montre que chaque initiative peut mener à des actions concrètes au niveau international lorsque l’on s’y met tous ensemble.
La SNSM, une action toujours bénévole dans un monde où tout s’achète
Si vous venez de chavirer, que votre bateau dérive dangereusement vers les rochers, il y a de grandes chances que la SNSM intervienne. Mais on ne le dit pas assez : ces sauveteurs sont des bénévoles. Ce sont des marins qui veillent sur d’autres marins… Belle « initiative » pourrait-on dire. Mais cela ne devrait-il pas être le rôle de l’Etat, d’assurer la sécurité physique des hommes et femmes de mer ? Et cette action gratuite ne devrait-elle pas surtout aller de paire avec une responsabilisation de tous ?
Le bambou, l’herbe qui voulait devenir bateau…
Des rives du golfe du Bengale jusqu’au delta du Mékong, une petite ONG française a décidé de proposer un nouveau visage à la construction navale de demain : une charpenterie de marine exploitant un biocomposite…de bambou ! « L’acier vert » pousse en effet en abondance et propose d’infinies possibilités dans ces contrées lointaines où les préoccupations écologiques commencent à affleurer.