La guerre de l’eau aura-t-elle lieu ?

Début Mai 2023, 40 départements français étaient déjà en « vigilance » ou en « alerte » et trois en « crise » concernant l’état de leurs nappes phréatiques… Une situation inédite qui est amenée à se répéter et à s’amplifier d’après un consensus scientifique aujourd’hui reconnu par tous. Mais le problème dépasse largement les frontières françaises ; toute l’Europe, mais aussi les continents américains, africains et asiatiques sont aussi touchés. La guerre de l’eau que les « intégristes écolos » annoncent depuis des années est-elle inéluctable ?

Un naufrage en Italie fait 63 morts

Imaginez que 63 personnes meurent dans un accident de train à Londres ou qu’une navette entre Cannes et Saint-Tropez coule par le fond avec autant de personnes à bord sans possibilité de les secourir. Un drame de ce genre serait sûrement en première page de tous les journaux européens n’est-ce pas ? Pourquoi lorsque cela concerne des “migrants” la couverture médiatique (et peut être l’émotion de certains) est-elle moins importante ?

« L’Ile de lumière », un bateau à l’origine du sauvetage humanitaire en mer

1978, le bateau « Ile de Lumière » est affrété pour aller porter secours à ceux qu’on appelle les « boat-people ». Des hommes, des femmes et des enfants fuyant les régimes dictatoriaux du Vietnam et du Cambodge. Le consensus politique comme intellectuel est alors unanime et la mobilisation de la population va faire naître un nouveau concept : le sauvetage humanitaire en mer.

Migrations : Routes maritimes mortelles

Depuis 2020, de plus en plus de migrants empruntent la route maritime qui part des côtes africaines vers les Canaries, une des plus dangereuses et mortelles des quatre principales routes vers l’Europe. L’épidémie de COVID-19 et la fermeture des frontières sont-elles responsables de ce nouveau drame humanitaire ? Un rapport de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) pointe du doigt l’absence de politique commune entre l’Union européenne et l’Afrique pour une gestion sécurisée et humaine des migrations.

La SNSM, une action toujours bénévole dans un monde où tout s’achète

Si vous venez de chavirer, que votre bateau dérive dangereusement vers les rochers, il y a de grandes chances que la SNSM intervienne. Mais on ne le dit pas assez : ces sauveteurs sont des bénévoles. Ce sont des marins qui veillent sur d’autres marins… Belle « initiative » pourrait-on dire. Mais cela ne devrait-il pas être le rôle de l’Etat, d’assurer la sécurité physique des hommes et femmes de mer ? Et cette action gratuite ne devrait-elle pas surtout aller de paire avec une responsabilisation de tous ?