« L’Ile de lumière », un bateau à l’origine du sauvetage humanitaire en mer

1978, le bateau « Ile de Lumière » est affrété pour aller porter secours à ceux qu’on appelle les « boat-people ». Des hommes, des femmes et des enfants fuyant les régimes dictatoriaux du Vietnam et du Cambodge. Le consensus politique comme intellectuel est alors unanime et la mobilisation de la population va faire naître un nouveau concept : le sauvetage humanitaire en mer.

Migrations : Routes maritimes mortelles

Depuis 2020, de plus en plus de migrants empruntent la route maritime qui part des côtes africaines vers les Canaries, une des plus dangereuses et mortelles des quatre principales routes vers l’Europe. L’épidémie de COVID-19 et la fermeture des frontières sont-elles responsables de ce nouveau drame humanitaire ? Un rapport de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) pointe du doigt l’absence de politique commune entre l’Union européenne et l’Afrique pour une gestion sécurisée et humaine des migrations.

La SNSM, une action toujours bénévole dans un monde où tout s’achète

Si vous venez de chavirer, que votre bateau dérive dangereusement vers les rochers, il y a de grandes chances que la SNSM intervienne. Mais on ne le dit pas assez : ces sauveteurs sont des bénévoles. Ce sont des marins qui veillent sur d’autres marins… Belle « initiative » pourrait-on dire. Mais cela ne devrait-il pas être le rôle de l’Etat, d’assurer la sécurité physique des hommes et femmes de mer ? Et cette action gratuite ne devrait-elle pas surtout aller de paire avec une responsabilisation de tous ?

Alain Connan sur le Sirius de Greenpeace en 1984 - c Pierre Gleizes

Podcast : l’affaire du “Rainbow Warrior” vécue de l’intérieur

10 juillet 1985, le navire de l’association Greenpeace coule dans le port d’Auckland en Nouvelle-Zélande. On apprendra rapidement que le Rainbow Warrior a été saboté par des agents des renseignements français… Alain Conan était à l’époque commandant du Sirius, le second navire de Greenpeace. Il nous raconte aujourd’hui dans ce podcast Magma cette incroyable et tragique histoire…

La fin des constructions navales traditionnelles en bois au Bangladesh…

Yves Marre est arrivé au Bangladesh par la mer en 1994. Il est alors tombé amoureux de ce pays, s’y est installé et y vit toujours aujourd’hui. En moins de 30 ans, il a été le témoin de l’évolution de la construction navale traditionnelle de la flotte fluviale, et des impacts que la construction des bateaux en bois a fait subir à l’environnement.