Depuis près de deux décennies, avec l’augmentation du trafic maritime mondial, le nombre de conteneurs perdus en mer ne cesse d’augmenter. Les effets de ces pertes sont souvent catastrophiques et les explications pas toujours faciles à établir.

Le média des citoyens de la mer
Depuis près de deux décennies, avec l’augmentation du trafic maritime mondial, le nombre de conteneurs perdus en mer ne cesse d’augmenter. Les effets de ces pertes sont souvent catastrophiques et les explications pas toujours faciles à établir.
Avec les nouvelles mesures environnementales en vigueur en France (voir notre article Vers moins de soufre(nce) pour l’écosystème méditerranéen), les contrôles se multiplient pour que tous les armateurs respectent les lois. Pour leur venir en aide, les autorités peuvent maintenant être équipées de drones renifleurs, afin de contrôler les fumées.
Prise de conscience écologique, flambée des prix du carburant, crispation des relations politiques avec la Russie, sur fond de guerre en Ukraine : un vent favorable souffle dans les voiles. Mais le retour du transport à la voile est-il vraiment une bonne idée ? L’expérience de Grain de Sail semble annoncer une petite révolution dans le domaine du transport maritime.
Voici l’une des grandes découvertes de la dernière Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) : les combustibles fossiles représentent 40 % des échanges maritimes à l’échelle mondiale !
Le 8 juin 2022, c’est la “journée mondiale des océans”. Depuis 3 ans, les Nations unies déploient à cette occasion toute une communication pour “célébrer l’océan” et rappeler son importance. Décréter une journée mondiale est-il un non événement qui vise à se donner bonne conscience et masque l’échec d’une action collective à l’échelle planétaire ? Ou bien est-ce l’occasion de parler des vrais sujets d’inquiétude autour de la préservation des océans ? Trois sujets semblent incontournables dès lors que l’on veut célébrer l’océan : la pollution plastique, la surpêche et le transport maritime.
Selon un rapport de l’OMI, un 2018, le transport maritime a émis 1056 tonnes de CO2 et 90% de ces émissions l’ont été par les cargos*. Pour limiter ces émissions de gaz à effets de serre, de nombreuses start-ups se lancent dans une recherche effrénée sur de nouveaux modes de propulsion. Le cargo propre est-il enfin pour demain ?
L’association Wind Ship vient de publier un livre blanc dont le but est de présenter les différentes solutions de propulsion de navires par le vent. Nous avons tous vu ces récents exemples de cargos à voile ou équipés d’ailes de kite. Le livre blanc proposé par Wind Ship explique toutes ces solutions et les classifie …
Mais, nous l’observons aussi bien dans nos vies personnelles que dans l’actualité, moins consommer n’est pas aussi simple. Ce mois-ci, c’est donc une initiative de transition que nous avons décidé de mettre en avant. Pas de bateau en bois, calfaté avec du chanvre bio-sourcé made in France, cultivé par des agriculteurs bien rémunéré dans une SCOP etc etc etc… Mais plutôt un calcul intelligent pour limiter les émissions de CO2 dans le monde maritime.
8, c’est le nombre de containers de billes de plastique qui se sont déjà déversés au large des côtes du Sri Lanka. Des millions de granulés de plastiques sont ramassés chaque jour sur les plages du pays. Les couches de débris atteignent par endroit 60 cm de haut. Des micro-plastiques qui menacent durablement la faune …